Le chef de la commission électorale de la Libye Emad Al-Din Al-Sayeh, a annoncé que la distribution des cartes d’électeur et l’enregistrement des candidatures à l’élection présidentielle, débuteraient dans les dix prochains jours.
La Libye va entrer dans la dernière ligne droite pour sortir de la crise de longue date qui secoue le pays depuis l’assassinat de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi. Des pourparlers ont abouti à la mise en place d’un gouvernement d’union qui va conduire le pays à des élections générales à partir de décembre prochain. Dans une déclaration à la presse, le président de la Haute Commission électorale nationale libyenne (HNEC), Emad Al-Din Al-Sayeh, a fait savoir que les dispositions sont en train d’être prises pour des élections en décembre.
Dans des déclarations à la presse, Al-Sayeh a déclaré que les préparatifs étaient en cours conformément à la feuille de route politique du pays et approuvés par le Forum de dialogue politique en Libye (LPDF) supervisé par l’ONU, pour la tenue d’élections fin décembre. Il a souligné que la commission attend la publication finale des lois électorales, appelant à des modifications techniques à apporter à la loi sur les élections présidentielles. Il a confirmé que ces amendements sont liés au processus électoral et non à la législation.
Al-Sayeh a souligné que le retard pris dans l’examen des amendements soumis par NHEC peut entraîner des retards dans l’application de ces lois. Il a mentionné que la commission travaillera conformément aux lois électorales émises par l’autorité législative, qu’elles aient été ou non approuvées par les partis politiques. « La commission n’a pas le pouvoir, selon la loi, d’exclure un candidat ou de conclure des accords politiques avec un parti », a-t-il noté.
Le chef du NHEC a déclaré que la Libye était « prête à 80 ou 90 pour cent » pour les élections présidentielles et parlementaires prévues respectivement en décembre et janvier. Pourtant, il reste un débat sur la base légale et constitutionnelle des scrutins, et l’éligibilité à se présenter a soulevé des doutes sur le processus. « Je pense qu’il y aura une très forte participation à ces élections, d’autant plus qu’il y aura des élections présidentielles directes pour la première fois depuis l’indépendance de la Libye [en 1951] », a déclaré Al-Sayeh.