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Mali: l’opposant Mariko incarcéré pour « propos injurieux » contre le Premier ministre Choguel Maiga

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Interpellé par la gendarmerie nationale pour « propos injurieux » tenus contre le premier ministre Choguel Kokalla Maiga, l’opposant malien Oumar Mariko a été placé en garde à vue ce lundi 6 décembre à Bamako.

Président du parti Sadi, plusieurs fois député et figure de la vie politique malienne Oumar Mariko a été interpellé lundi pour « propos injurieux » contre le Premier ministre Choguel Maïga. Propos tenus dans un enregistrement ayant circulé sur les réseaux sociaux, dans lequel cette figure de l’opposition malienne réagissait de manière véhémente à un premier enregistrement, qui avait, lui aussi, fait le tour des réseaux, et dans lequel on entendait cette fois le Premier ministre malien lui-même.

 En garde-à-vue pendant près de 48 heures, il a finalement été placé sous mandat de dépôt ce mardi après-midi 7 décembre ainsi que deux autres personnes accusées avec lui d’avoir tenu et diffusé des propos qualifiés d’injurieux contre le Premier ministre Choguel Maïga. Les trois hommes ont été transférés en début d’après-midi à la Maison centrale d’arrêt de Bamako.

Selon le parquet du tribunal de la Commune IV de Bamako, il est reproché à Oumar Mariko des faits d’injures contre le Premier ministre, « par le biais d’un système d’information et de communication. ». Son co-accusé, Bakary Camara, est poursuivi pour avoir diffusé ces propos sur les réseaux sociaux tout comme Boubacar Soumaoro, dit Bouba Fané, prévenu de « violation du secret de la communication ». Car les propos reprochés à Oumar Mariko -il a injurié Choguel Maïga et l’a notamment traité de « menteur »- ont été tenus dans un enregistrement vocal privé qui n’avait pas vocation à se retrouver dans le domaine public.

Or c’est précisément ce qui constitue la ligne de défense d’Oumar Mariko, figure de la contestation qui avait conduit à la chute du dictateur Moussa Traoré en 1991, éternel opposant depuis lors, et de ses deux co-accusés. Leurs avocats « contestent » en effet « le bienfondé et la légalité » de cette procédure, au motif que les enregistrements en question ont été obtenus, selon eux, de manière illégale. Le parquet a fixé au 15 février prochain la comparution d’Oumar Mariko et de ses deux co-accusés.  

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